Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

Iran-Funérailles de hauts gradés et de scientifiques tués par Israël
information fournie par Reuters 28/06/2025 à 10:47

Des foules vêtues de noir ont défilé samedi dans les rues de Téhéran, la capitale iranienne, à l'occasion des funérailles de hauts gradés de l'armée, de scientifiques spécialistes du nucléaire et de civils tués lors de la guerre contre Israël.

Selon les médias d'État, ces obsèques concernaient au moins 16 scientifiques et 10 hauts gradés, dont le chef d'état-major des forces armées, Mohammed Bagheri, le commandant en chef des Gardiens de la révolution, Hossein Salami, et le chef des forces aérospatiales de l'armée des Gardiens de la révolution, Amir Ali Hajizadeh.

Leurs cercueils ont été transportés jusqu'à la place Azadi de Téhéran, ornés de leurs photos, de pétales de roses et de fleurs, tandis que la foule agitait des drapeaux iraniens. La chaîne publique Press TV a montré une image de missiles balistiques exposés lors de la cérémonie.

Selon la télévision d'État, ce "cortège funèbre des martyrs du pouvoir" était organisé pour un total de 60 personnes tuées pendant la guerre, dont quatre femmes et quatre enfants.

Le président iranien Masoud Pezeshkian et d'autres personnalités de haut rang, dont Ali Shamkhani, conseiller du guide suprême iranien Ali Khamenei gravement blessé pendant le conflit, ont assisté aux funérailles.

Mohammed Bagheri, Hossein Salami et Amir Ali Hajizadeh ont été tués le premier jour de la guerre, le 13 juin.

Israël a déclaré que son offensive visait à empêcher Téhéran de se doter de l'arme nucléaire. Alors que l'Iran a nié tout programme en la matière, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a indiqué n'avoir "aucune indication crédible" d'un programme actif et coordonné dans le pays.

Un haut responsable militaire israélien a déclaré vendredi qu'Israël avait tué plus de 30 hauts responsables de la sécurité et 11 scientifiques de haut niveau spécialistes du nucléaire au cours du conflit.

Selon les chiffres du ministère iranien de la santé, 610 personnes ont été tuées - dont 13 enfants et 49 femmes - et plus de 4.700 blessées du côté iranien au cours de cette guerre de 12 jours avant l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu, mardi.

L'agence de presse HRANA a pour sa part avancé le chiffre de 974 morts, dont 387 civils.

Le ministère israélien de la santé a déclaré que 28 personnes avaient été tuées et 3.238 blessées en Israël.

(Rédaction de Dubaï, version française Benjamin Mallet)

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi

  • Manifestation pour des élections anticipées à Belgrade, le 28 juin 2025 ( AFP / OLIVER BUNIC )
    information fournie par AFP 29.06.2025 00:23 

    Environ 140.000 personnes, selon un organisme indépendant, ont manifesté samedi en Serbie pour réclamer des législatives anticipées, maintenant la pression sur le gouvernement après plus de sept mois d'un mouvement de contestation mené par les étudiants qui secoue ... Lire la suite

  • "C'est une déroute militaire à laquelle fait face l'Iran" Armin Arefi
    information fournie par France 24 28.06.2025 22:52 

    Des funérailles nationales se sont tenues ce samedi en Iran pour une soixantaine de militaires et de scientifiques iraniens tués dans les frappes israéliennes. Donald Trump s'est félicité d'avoir infligé une "raclée" au régime iranien. Est-ce vraiment le cas? On ... Lire la suite

  • Le meilleur de la mode africaine s'invite aux Galeries Lafayette à Paris
    information fournie par France 24 28.06.2025 22:40 

    Du 18 juin au 8 juillet, les Galeries Lafayette Haussmann accueillent "Africa Now", un pop-up store consacré à la mode africaine contemporaine. Plus de douze créateurs venus du Maroc, du Ghana, du Sénégal, du Nigeria, du Kenya ou encore de Côte d’Ivoire y présentent ... Lire la suite

  • Distribution d'aide humanitaire à Gaza : "piège mortel" pour les civils ?
    information fournie par France 24 28.06.2025 22:37 

    Comment expliquer que des distributions d'aide humanitaire censées sauver des vies finissent par en coûter ? Entretien avec Jean-Paul Chagnollaud, président de l’IREMMO, l'Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient.